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Des responsables européens critiquent von der Leyen à propos de la position d’Israël

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La position de « soutien inconditionnel » à Israël de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est critiquée dans une lettre de responsables de l’UE travaillant dans le monde entier

Une pétition de responsables européens dénonçant les déclarations et les actions d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, circule et est déjà signée par plus de 850 responsables européens. Pourtant, les fonctionnaires n’ont pas l’habitude de pétitionner contre ceux qui sont au pouvoir.

« Nous, un groupe de fonctionnaires de la Commission européenne et d’autres institutions européennes, condamnons solennellement et pour des raisons personnelles les attaques terroristes perpétrées par le Hamas contre des civils sans défense (…). Nous condamnons également fermement la réaction disproportionnée du gouvernement israélien contre les 2,3 millions de civils palestiniens coincés dans la bande de Gaza », ont-ils écrit.

Et : « C’est précisément à cause de ces atrocités que nous sommes surpris par la position adoptée par la Commission européenne – et même par d’autres institutions européennes – en promouvant ce qui a été décrit dans la presse comme européen cacophonie. »

Ils affirment que « ce soutien s’exprime de manière incontrôlée » et s’inquiètent de « l’indifférence apparente manifestée ces derniers jours par notre institution à l’égard du massacre actuel de civils dans la bande de Gaza, au mépris des droits de l’homme et loi humanitaire internationale.

La position de la présidente de la Commission européenne sur le conflit entre le Hamas et Israël, et son voyage dans l’État hébreu où elle a été invitée sans aucune consultation, vendredi 13 octobre, et où elle a déclaré devant le Premier ministre Benjamin Netanyahu que son pays avait « le droit » et « même le devoir de défendre et de protéger sa population ». » Elle ne nous a même pas rappelé qu’Israël devait respecter le droit international et être mesuré dans sa réponse.

Ursula von der Leyen a contourné le Conseil européen et ignoré la séparation des pouvoirs au sein de l’UE, selon laquelle la politique étrangère n’est pas déterminée par la Commission.

Non seulement elle a outrepassé ses prérogatives, mais elle a tenu et laissé tenir des propos qui affaiblissent la voix de l’Union européenne à une époque où celle-ci avait l’opportunité d’être un acteur important.

En effet, le 9 octobre, deux jours après les attaques terroristes du Hamas contre Israël. Le commissaire hongrois à la politique européenne de voisinage, Olivér Várhelyi, déclare que l’exécutif européen va réexaminer son aide au développement en faveur des Palestiniens (1,2 milliard d’euros, 33% du budget palestinien), et qu’elle sera « immédiatement suspendue ». la Commission européenne a dû faire marche arrière après les critiques d’autres institutions européennes ainsi que de plusieurs capitales européennes. Par la suite, plus de 70 membres du Parlement européen ont demandé la démission du commissaire hongrois.

Certains responsables de l’UE et certains États membres ont également critiqué von der Leyen, qui s’est rendu en Israël, pour ne pas avoir déclaré que l’UE s’attend à ce qu’Israël respecte le droit humanitaire international dans sa réponse à l’attaque, comme l’ont fait d’autres dirigeants de l’UE.

« La position des Etats membres a été exprimée notamment à travers le Conseil, en l’occurrence par [High Representative Josep] Borrell, après le débat entre les Etats membres », a déclaré une source de l’Elysée après une première réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE sur le sujet.

Ces déclarations ont été perçues dans le monde arabe comme un alignement total de l’UE sur la position d’Israël. La Commission a alors tenté de compenser l’effet dévastateur créé en annonçant une aide de 50 millions d’euros. Dimanche, un communiqué a été publié pour réitérer la position des 27 : Israël a le droit de se défendre conformément aux la loi internationale et l’UE est toujours en faveur de deux États.

Publié à l’origine dans The European Times.

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