L’année dernière, plus de 3500 victimes se sont rendues dans l’un des 10 CPVS. Ces chiffres sont alarmants, mais ils sont encore loin de rendre compte de l’ampleur réelle des violences sexuelles. De nombreuses victimes, principalement des femmes, n’osent pas contacter un CPVS ou ne savent pas qu’il existe un endroit où elles peuvent recevoir des soins holistiques. « Lorsqu’une victime se confie à vous, vous pouvez jouer un rôle déterminant » souligne la Secrétaire d’État à l’Egalité des genres Marie-Colline Leroy. « Plus le nombre de personnes qui adoptent le bon réflexe est grand, plus court est le chemin vers le CPVS. C’est le message que nous souhaitons faire passer avec cette nouvelle campagne ».
Un CPVS permet à une victime de violences sexuelles d’obtenir une assistance médico-légale et psychologique gratuite et de porter plainte en un seul endroit, 24h/24 7J/7. Les victimes sont accueillies par des professionnels formés et habitués à gérer ce type de cas. L’approche globale des CPVS permet aux victimes de réduire les séquelles, d’augmenter les chances de guérison psychologique et de se rétablir plus rapidement. En outre, les personnes de soutien, telles que les parents, les proches ou les amis qui accompagnent la victime, reçoivent aussi un premier soutien, des explications et des conseils.
Un CPVS permet à une victime de violences sexuelles d’obtenir une assistance médico-légale et psychologique gratuite et de porter plainte en un seul endroit, 24h/24 7J/7. Les victimes sont accueillies par des professionnels formés et habitués à gérer ce type de cas. L’approche globale des CPVS permet aux victimes de réduire les séquelles, d’augmenter les chances de guérison psychologique et de se rétablir plus rapidement. En outre, les personnes de soutien, telles que les parents, les proches ou les amis qui accompagnent la victime, reçoivent aussi un premier soutien, des explications et des conseils.
Le témoignage de la victime au cœur de la campagne
« Nous avons choisi de mettre le témoignage de la victime au centre de la campagne, afin qu’un maximum de personnes puisse s’identifier à ces situations du quotidien. Qu’il s’agisse d’une conversation dans un bus, un café, après un match ou autour du petit-déjeuner, chaque personne de soutien doit savoir comment réagir : écouter, rassurer et proposer de contacter rapidement le CPVS le plus proche.