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Un projet pilote vise à restaurer les bancs d’huîtres belges

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« L’huître européenne a toujours été une espèce phare de notre mer du Nord, mais elle a presque complètement disparu », déclare Senne Aertbeliën du Service Milieu marin (SPF Santé publique). « Les bancs d’huîtres remplissent néanmoins des fonctions cruciales pour notre écosystème marin. Ils créent des hotspots de biodiversité en fournissant de la nourriture et un abri à d’autres espèces. Ils jouent également un rôle dans le cycle du carbone et de l’azote et filtrent l’eau de mer. Le rétablissement actif de ces populations est donc une priorité pour nous. Le fait que nous puissions collaborer avec des scientifiques et des entreprises à cette échelle est unique. » Le consortium BELREEFS est composé de Jan De Nul Group, de l’Institut des Sciences Naturelles, de Shells & Valves et de Mantis Consulting.
Les bancs d’huîtres plates ont toujours été une composante structurelle et écologique dominante des écosystèmes marins côtiers et hauturiers, contribuant aux économies côtières depuis des siècles. Les huîtres, appelées « ingénieurs de l’écosystème », créent des habitats qui soutiennent des écosystèmes entiers. Cependant, la plupart des vastes bancs d’huîtres d’Europe ont disparu à la fin du XIXe siècle sous l’influence de l’homme, principalement en raison de la surpêche et des activités perturbant les fonds marins. Au XXe siècle, l’espèce a également été contaminée par le parasite de l’huître Bonamia ostreae, importée de Californie en Europe vers 1979, probablement par le biais de transports d’huîtres. En France, aux Pays-Bas et en Belgique, les huîtres plates européennes ont presque entièrement disparu à cause de ce parasite.

La restauration des huîtres plates en mer est une tâche très difficile, qui ne peut être menée à bien que par des approches innovantes et créatives. C’est la première fois qu’un projet de cette envergure est mis en place dans la partie belge de la mer du Nord. Le gouvernement, le secteur industriel et les scientifiques collaborent pour relever ce défi. La complexité du soutien logistique et la sensibilité des huîtres aux perturbations (lors de l’ensemencement, du transport et de l’installation en mer) nécessitent des connaissances couvrant différents domaines d’expertise.

Le projet BELREEFS est unique à plusieurs égards. C’est la première fois qu’une restauration ostréicole de cette ampleur se fera aussi loin des côtes. En outre, la restauration sera effectuée là où se trouvaient historiquement les bancs d’huîtres, c’est-à-dire sur ce que l’on appelle les bancs de gravier. L’observation approfondie des fonds marins et d’autres conditions environnementales permettra de préciser où les mesures de restauration devront être établies. Ce projet est particulièrement innovant. Ainsi, les larves d’huîtres pourront s’installer directement sur un substrat approprié à proximité de l’endroit où elles seront ensuite relâchées selon la technique de « mise en place à distance ». Le récif d’huîtres fera l’objet d’un suivi intensif pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’il devienne autonome et prospère et puisse soutenir les écosystèmes marins.

BELREEFS est le fruit d’une collaboration entre Jan De Nul, l’Institut des Sciences naturelles, Shells & Valves et Mantis Consulting. Le projet est réalisé pour le compte du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement dans le cadre de l’action T4.8 du projet LIFE B4B.

 

Plus d’informations sur la restauration de la nature dans notre mer du Nord : https://www.health.belgium.be/fr/restaurer-la-nature-dans-notre-mer-du-nord

Lien Source Almouwatin.com

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