ACTUALITEPersécution inflexible des femmes bahá’íes en Iran

Persécution inflexible des femmes bahá’íes en Iran

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Femmes bahá’íes / La persécution de la communauté bahá’íe en Iran à l’égard des femmes s’est rapidement accrue. Cet article explore les cas d’arrestations, d’emprisonnements et de violations des droits de l’homme imposés à la communauté bahá’íe. Il met en lumière la force et la solidarité dont fait preuve ce groupe marginalisé.

Au cours de l’année, le gouvernement iranien a considérablement intensifié ses efforts pour réprimer la communauté bahá’íe. Des dizaines de bahá’ís ont été injustement arrêtés, jugés, convoqués pour commencer des peines de prison ou empêchés d’accéder à l’enseignement supérieur ou de gagner leur vie. La Communauté internationale bahá’íe rapporte que pas moins de 180 bahá’ís ont été pris pour cible, dont un homme de 90 ans, Jamaloddin Khanjani, qui a été détenu et interrogé pendant deux semaines.

Face à une telle adversité, le Communauté bahá’íe a répondu avec une campagne puissante, #OurStoryIsOne, mettant l’accent sur leur lutte commune pour l’égalité et la liberté. La campagne témoigne de leur résilience et de leur unité, démontrant que les tentatives du gouvernement iranien visant à semer la division parmi les bahá’ís ont été vaines.

Le représentant de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations Unies à Genève, Simin Fahandej, a critiqué les actions du gouvernement iranien. Elle déclare : « En augmentant la persécution contre les femmes bahá’íes en Iran, le gouvernement iranien démontre une fois de plus que tous les Iraniens sont confrontés au même combat pour l’égalité et la liberté. »

Le Campagne #OurStoryIsOne est une lueur d’espoir au milieu d’une oppression implacable. Il souligne l’unité de la communauté bahá’íe et leur vision commune de construire un nouvel Iran où chacun, quels que soient sa foi, son origine et son sexe, vit et prospère.

Malgré la persécution par le gouvernement iranien, la communauté bahá’íe fait preuve d’une immense détermination. Leur résilience face à l’oppression est un puissant témoignage de leur innocence et de leur engagement inébranlable en faveur de l’égalité et de la liberté.

La communauté mondiale ne peut rester silencieuse face aux violations des droits de l’homme. Il est impératif de tenir le gouvernement responsable de ses actes et de rester uni à la communauté bahá’íe.

Le récit de la communauté bahá’íe d’Iran illustre la résilience, l’unité et une quête inébranlable de l’égalité et de la liberté. Cela nous rappelle que la lutte pour les droits de l’homme est loin d’exagérer et que la solidarité est désormais plus cruciale que jamais.

Informations complémentaires fournies par le BIC sur le 36 derniers cas de persécution des bahá’ís en Iran

  • Les 10 femmes arrêtées par des agents du ministère du Renseignement à Ispahan sont Neda Badakhsh, Arezou Sobhanian, Yeganeh Rouhbakhsh, Mojgan Shahrezaie, Parastou Hakim, Yeganeh Agahi, Bahareh Lotfi, Shana Shoghifar, Negin Khademi et Neda Emadi. emplacement inconnu.
  • Mme Shokoufeh Basiri, M. Ahmad Naimi et M. Iman Rashidi ont également été arrêtés et restent au centre de détention du département des renseignements de Yazd.
  • Mme Nasim Sabeti, Mme Azita Foroughi, Mme Roya Ghane Ezzabadi et Mme Soheila Ahmadi, résidentes de Mashhad, ont été condamnées chacune à trois ans et huit mois de prison par le tribunal révolutionnaire de cette ville.
  • Mme Noushin Mesbah, une habitante de Mashhad, a été condamnée à trois ans et huit mois de prison.
  • La peine de quatre ans et un mois et dix-sept jours d’emprisonnement et de privation sociale de Mme Sousan Badavam a été confirmée par la cour d’appel de la province de Gilan.
  • M. Hasan Salehi, M. Vahid Dana et M. Saied Abedi ont chacun été condamnés à six ans, un mois et dix-sept jours d’emprisonnement sous le contrôle du système électronique, à une amende et à des exclusions sociales par la première branche du tribunal révolutionnaire de Chiraz.
  • M. Arsalan Yazdani, Mme Saiedeh Khozouei, M. Iraj Shakour, M. Pedram Abhar ont été condamnés à 6 ans chacun, et Mme Samira Ebrahimi et Mme Saba Sefidi ont chacune été condamnées à 4 ans et 5 mois de prison.

Publié à l’origine dans The European Times.

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